Le sentiment national, c'est la conscience d'appartenir à un groupe, une communauté de taille quelconque pouvant varier, établit sur un territoire défini, d'une étendue quelconque, et formant une entité traditionnelle, culturelle, patrimoniale, linguistique, autonome et souveraine. Cette entité s'authentifie politiquement par le concept de l'État et s'identifie patriotiquement à la nation pour devenir un État-Nation.
Pour l'instant, c'est encore le cas de la France...
À @lucrætia
Tu as en partie raison mais tu rejettes trop catégoriquement le sentiment national. C'est vrai qu'il est souvent détourné afin de satisfaire des intérêts particuliers ou oligarchiques et non nationaux. Mais il n'est pas strictement une invention de la classe dirigeante ni vraiment un outil de manipulation du peuple. Sa naissance, sa concrétisation est beaucoup plus subtile. N'existant pas sous la féodalité qui n'était qu'un amalgame seigneurial et vassalique très instable, il est le fruit d'une lente évolution des esprits parallèlement à l'évolution historique, territoriale et philosophique de la communauté se transformant en entité nationale. Il agit comme un ciment. Sans lui, s'établit une lente désagrégation de l'État-Nation. C'est ce à quoi nous sommes soumis aujourd'hui, grâce, justement, à cette classe dirigeante apatride et supranationaliste que tu dénonces.
À @resistance
Moi aussi je peux me sentir citoyen du Monde, citoyen de l'Humanité. Mais encore faut-il que ce soit pour tout le monde pareil et en même temps. Pour l'instant, je me sens surtout français et, dans mon esprit, ça ne se limite pas qu'à la seule géométrie de l'hexagone...